Les textes juridiques implémentant ces principes, c’est-à-dire les licences libres, présentent la particularité d’être le plus souvent indépendants d’un logiciel particulier, à la différence des licences privatives propres à chaque éditeur.
Cette standardisation a un effet bénéfique sur la pratique de la conformité juridique, parce qu’elle rend la connaissance des conditions d’exploitation d’un logiciel bien plus simple pour l’utilisateur ou le contributeur. De plus, ces textes, pour les plus courants d’entre eux, ont été validés par différents tribunaux, et offrent donc une grande sécurité juridique.
Bien qu’on ait observé une multiplication des licences libres (le projet SPDX en recense plus de 300!) venant diluer ces avantages, la majorité des projets libres sont couverts par un ensemble réduit de celles-ci, les principales étant les suivantes :
- GNU General Public Licence (GPL),
- Lesser GNU General Public Licence (LGPL),
- GNU Affero General Public Licence (AGPL-3.0),
- MIT,
- Apache License 2.0,
- BSD-3-Clause,
- Mozilla Public Licence (MPL),
- Eclipse Public License 1.0.2.